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12 avril 2017

Les variations de prix à la pompe suscitent la grogne

©www.photographiesurlevif.ca

Des consommateurs ont remarqué, depuis quelques jours, des différences entre les prix payés pour l’essence ordinaire à Amqui, Causapscal, Rimouski et Sayabec notamment. Hier, le prix de l’essence est passé de 1,12$ le litre à 1,19$ dans le secteur d’Amqui et des clients rencontrés n’ont pas caché leur déception, à l’approche du congé de Pâques.  

Selon le CAA-Québec, pour le Bas-Saint-Laurent, le prix moyen à la pompe est actuellement supérieur au prix réaliste du CAA-Québec. Celui-ci fixe à 1,16$ le prix réaliste à payer contre un prix moyen payé à la pompe de 1,17$ le litre, dans le moment, pour une moyenne des stations. Chez certains détaillants d’essence du secteur de Causapscal, le prix au litre était passé à 1,15$. Pour certaines stations dans le secteur de Sayabec, il s’établissait à 1,17$.  Le CAA-Québec explique que plusieurs facteurs peuvent jouer lors de l’établissement des prix.  De façon générale, les raffineurs profitent du changement de saison pour effectuer l’entretien de leur raffinerie, ce qui occasionne un ralentissement des activités de production et, par conséquent, une hausse des prix.

De plus, les facteurs des conditions climatiques, le jeu de l’offre et de la demande, l’état de la réserve globale, la dévaluation du dollar américain et les tensions géopolitiques jouent un rôle, selon les acteurs de l’industrie pétrolière.  Sans analyser directement les hausses dans La Matapédia, le directeur des affaires publiques au CAA-Québec Philippe Saint-Pierre explique qu’il existe aussi des facteurs externes pouvant amener une pression à la hausse ou à la baisse. «Certains détaillants peuvent choisir, dans certains cas, de vendre l’essence un peu plus près des coûts d’acquisition avec une marge au détail plus faible. Il peut y avoir une volonté des marchands d’aller chercher des parts de marché. Il peut y avoir des questions de volume de ventes, certains détaillants peuvent se permettre d’être plus agressifs dans le prix à la pompe. Dans d’autres cas, certains garages ont un atelier de mécanique ou des services connexes et ils peuvent couper sur la marge de profit », dit-il.  

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