Justice
Retour18 janvier 2018
Richard Warren connaîtra sa sentence demain
PORNOGRAPHIE JUVÉNILE. Déclaré coupable des chefs d'accusation de possession, d'avoir accès et d'avoir rendu accessible de la pornographie juvénile, Richard Warren de Causapscal connaîtra sa sentence demain, à Amqui.
Le technicien en informatique d'une cinquantaine d'années était de retour aujourd'hui (jeudi) au palais de justice d'Amqui pour les représentations sur la peine. Après avoir entendu la Couronne et la Défense, le juge Jules Berthelot a pris la cause en délibéré et doit prononcer la sentence de Warren demain.
Un rapport présentenciel et un rapport sexologique ont été confectionnés depuis le verdict de culpabilité prononcé le 22 septembre. Le procureur de la Couronne exige une « peine substantielle » de 15 à 18 mois, notamment en raison de type de fichiers retrouvés chez l'accusé. La Couronne, qui soulève peu de facteurs atténuants sauf l'absence d'antécédents judiciaires, demande aussi une série de mesures dont interdire à l'accusé l'accès à Internet à son domicile et pour ses loisirs pour 10 ans et inscrire celui-ci au registre des délinquants sexuels à perpétuité.
De son côté, l'avocat de la Défense Me Pierre Gagnon s'appuie sur des éléments des rapports présentenciel et sexologique, soulignant que l'accusé représente un faible risque de récidive. Il demande la peine minimale pour ce type d'infraction, soit 12 mois (une modification législative survenue dans les dernières années a fait passer le seuil minimal de la peine de 6 à 12 mois). Me Gagnon demande également à ce que la durée de l'ordonnance privative soit réduite au minimum, vu le métier de l'accusé.
Warren a été placé en détention d'ici son retour en cour demain. Il sera représenté par Me Hugo Caissy, qui occupera pour l'appel.
Rappelons que le 22 avril 2015, les policiers du Service d’enquêtes régionales, en collaboration avec l’Équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec, avaient procédé à l’arrestation de Warren, après avoir réalisé une perquisition au domicile du suspect où du matériel informatique avait été saisi aux fins d’analyse. Sur place, une tour d’ordinateur, un disque dur externe et deux clés USB ont été saisis.
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