Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Culture

Retour

17 mai 2019

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

L'origine de certains noms de lieux de La Matapédia

Lieux Matapédia

©Photo Atelier de montage - Marie-Maude Legros-Lemieux

Les écoles, les arénas et autres lieux publics ont souvent les noms de personnalités connues ayant marqué l'histoire à leur façon ou tout simplement un nom dont on ignore l'origine. L'équipe de L'Avant-Poste a recensé quelques-uns de ces noms afin de découvrir qui ou quoi se cache derrière ces noms.

Site patrimonial de pêche Matamajaw, Causapscal: Le mot Matamajaw est d'origine micmac et signifie « rencontre de deux rivières ». On fait évidemment référence dans ce cas-ci à la jonction des rivières Causapscal et Matapédia. Le nom du site qui a été classé comme site patrimonial en 1984 portait alors le nom de « Matamajaw salmon club ».

On associe aussi cet endroit à l'homme d'affaires écossais, Lord George Mount Stephen, qui y avait établi son domaine de pêche privé. Propriétaire de plusieurs terres dans la région, Lord Stephen lèguera une de ses propriétés situées dans la Mitis à sa nièce Elise Reford qui fondera Les Jardins de Mitis. Encore à ce jour, un Reford est à la tête de cet important attrait touristique.

 

Matamajaw

©Photo Gracieuseté

Un cliché d'époque du Matamajaw salmon club.

Armand St-Onge

©Photo Gracieuseté

Armand Saint-Onge

École secondaire Armand-Saint-Onge, Amqui: Armand Saint-Onge était frère qui enseignant l'instruction chrétienne ayant vécu de 1909 à 1981. Originaire de La Mauricie, il est venu s'installer dans la Vallée dans les années 40 où il a fondé l'école Saint-Marie-de-Sayabec. Après avoir été directeurs dans différents établissements scolaires dont l'école Saint-Jean-Eudes de Chandler, Armand St-Onge est revenu dans la Vallée.

Alors directeur de la Commission scolaire régionale, il a commandé la construction d'une nouvelle école qui allait devenir la polyvalente d'Amqui. Celle-ci a ouvert ses portes en 1969 et comptait alors 2 071 élèves. Outre son rôle dans le monde de l'éducation, Armand Saint-Onge a aussi contribué à faire revivre la fanfare de Saint-Benoît d'Amqui et contribué à la fondation du corps de cadets 2774 de la Vallée.

Parc Pierre-Brochu, Sayabec: Pierre Brochu est un agriculteur ayant vécu de 1795 à 1891. Il serait le premier homme à avoir habité la Vallée de La Matapédia. Originaire de Saint-Vallier, Pierre Brochu s'est joint à un groupe d'explorateurs en 1831 avec objectif de relier Ristigouche à La Mitis. Il se porte ensuite volontaire pour devenir gardien des postes entre les deux endroits.

On lui octroiera alors une terre de 200 acres et il s'installera au poste de la rivière Saint-Pierre, là où se trouve Sayabec. Il sera le seul colon pendant six ans dans la Vallée. Il portera ainsi assistance aux voyageurs de passage. Un parc et une rue ont été nommées en son honneur à Sayabec.

Parc Pierre-Brochu

©Photo Gracieuseté

Petite croix commémorant Pierre Brochu installée au parc portant son nom.

Pont Heppel

©Photo Gracieuseté

Le pont couvert Heppell de Causpascal.

Pont Heppell, Causapscal: Ferdinand Heppell est le tout premier maire à avoir occupé cette fonction dans la municipalité de Causapscal en 1897 à 1899. Habitant à Saint-Anaclet, il est aussi connu pour être le premier colon à s'installer à Causapscal en 1877 en compagnie de ses quatre fils. L'histoire rappelle qu'il aurait été à l'origine du pont couvert qui trône actuellement au-dessus de la rivière Matapédia.

C'est même lui qui aurait payé pour sa construction en 1909. Aujourd'hui un pont ainsi qu'un rang portent son nom dans la municipalité qu'il a aidé à développer au fil des années.

 

Centre d'hébergement Marie-Anne Ouellet, Lac-au-Saumon: Mère Marie-Anne Ouellet est la fondatrice de la Congrégation des Servantes de Notre-Dame-Reine-du-Clergé, une communauté religieuse implantée à Lac-au-Saumon en 1929. Elle s'était donnée comme mission de venir en aide aux plus démunis de la communauté. C'est dans cet esprit qu'une infirmerie et un foyer d'accueil pour les sœurs malades et les gens dans le besoin a été aménagé à même maison mère de la congrégation en 1943. Rapidement, les besoins ont augmenté et le foyer a dû s'adapter en augmentant sa superficie et en aménageant dans de nouveaux locaux.

Les religieuses conserveront la gestion du foyer jusqu'en 1983. Moins de dix ans plus tard, soit en 1992, on érige un nouveau bâtiment mieux adapté aux besoins de la communauté, qu'on baptisera « Résidence Marie-Anne Ouellet » en hommage à la religieuse qui avait consacré sa vie à aider les plus démunis.

Marie-Anne Ouellet

©Photo Gracieuseté

Mère Marie-Anne Ouellet.

Pierre Gagné

©Photo Gracieuseté

Pierre Gagné

Parc Pierre-et-Maurice Gagné, Amqui: Maurice Gagné est un patineur de vitesse né en 1936 à Amqui. On lui confère le titre de « père du patinage de vitesse » pour avoir largement contribué au rayonnement de ce sport tout au long de sa vie. En 1958, Maurice Gagné remportait deux championnats canadiens, soit en cyclisme et en patinage de vitesse. Il sera également le premier entraîneur de Gaétan Boucher. L'athlète originaire d'Amqui va accumuler records et championnats pendant des décennies jusqu'à son intronisation en 1991 au temple de la renommée du cyclisme et en 2007 au Panthéon des sports comme bâtisseur et athlète pour ses accomplissement dans le monde du patinage de vitesse.

Quant à son frère Pierre, il s'est distingué en cyclisme mais aussi en saut de barils où il était un redoutable compétiteur. Encore aujourd'hui, les deux octogénaires se tiennent en forme en parcourant de longues distances à vélo dont le tour de la Gaspésie. Ils reviennent à l'occasion se ressourcer dans leur patelin d'origine où le parc Pierre-et-Maurice-Gagné a été inauguré au début des années 2000.

Marina Albert-Lévesque, Val-Brillant: Albert Lévesque a vécu de 1929 à 2011. Il était un grand passionné de nautisme et a participé activement à la création de la marina qui porte aujourd'hui son nom. On dit qu'il était un bénévole de la première heure qui ne comptait pas ses heures.

C'est en partie grâce à lui si la marina et le camping ont vu le jour à Val-Brillant. En 2014, la municipalité décide de souligner son apport à la communauté en donnant son nom à la marina.

En collaboration avec Carolanne D'Astous Paquet

Vous pouvez consulter l'édition papier du journal L'Avant-Poste du 15 mai pour davantage de photos sur le sujet.

 

 

Albert Lévesque

©Photo Gracieuseté

Albert Lévesque

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média