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26 mai 2020

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Les propriétaires de la Coulée Douce prennent les bouchées doubles en temps de pandémie

ÉCONOMIE EN TEMPS DE PANDÉMIE

Francis Potvin et Julie Michaud

©Photo Gracieuseté - Zone blanche

Francis Potvin et Julie Ménard misent sur le tourisme quatre saisons autant que sur la clientèle locale.

Bien que le plan de match gouvernemental ne soit toujours pas clairement défini en ce qui a trait aux restaurants et établissements d'hébergement, les propriétaires de l'auberge La Coulée Douce de Causapscal se relèvent les manches afin de passer à travers la crise actuelle.

Depuis 2013, Julie Ménard et Francis Potvin sont les propriétaires de l'Auberge La Coulée Douce de Causapscal. Comme tous les établissements du genre, ils doivent composer avec les mesures sanitaires et les contraintes qui leur empêchent d'opérer leur commerce à pleine capacité. « Les mois d'avril et mai étaient déjà tranquilles mais actuellement, on a encore moins de clients qu'à l'habitude. Tout ce qu'on souhaite, c'est d'avoir une saison touristique », lance Francis Potvin d'entrée de jeu.

Lorsque les propriétaires ont décidé d'ouvrir l'auberge et le restaurant à l'année, ils ont fait le pari que les touristes et la clientèle locale seraient au rendez-vous. L'idée était que le restaurant devienne une entité à part entière où les gens pouvaient venir manger sans nécessairement devoir louer une chambre.

Les efforts ont porté fruit puisqu'ils ont réussi à maintenir le cap depuis que cette décision d'affaires a été prise. « Nous avons beaucoup misé sur le tourisme automnal et hivernal en faisant de la promotion, notamment à la télévision. Les chasseurs et les motoneigistes font maintenant partie intégrante de notre clientèle. Il fallait qu'on s'impose autant comme une destination pour les touristes qu'un endroit de haute gastronomie pour la population locale », explique Julie Ménard.

Avec cette crise sanitaire unique, les propriétaires ont dû s'adapter sans toutefois arrêter la machine. Au contraire. « Nous sommes toujours ouverts sept jours sur sept avec le service de commandes pour emporter pour les trois repas de la journée », poursuit Francis Potvin. Si la clientèle locale est toujours au rendez-vous, c'est que La Coulée Douce a su se faire connaître, autant comme un restaurant qu'un lieu d'hébergement quatre saisons.

Emplois et savoir-faire

Pour maintenir un niveau de qualité à la hauteur des attentes des restaurateurs-aubergistes, il faut miser sur des employés capables de cuisiner les meilleurs plats. Puisqu'il est davantage question de filet mignon que de hambourgeois avec frites, l'idée était de conserver ces professionnels à l'année. Ainsi, en maintenant l'établissement ouvert en tout temps, on s'assure de garder le personnel en place.

En plus de maintenir des emplois à l'année, Julie et Francis se font un devoir d'offrir des plats concoctés à partir de produits locaux frais. « Ces producteurs travaillent aussi très fort pour maintenir leurs emplois et la qualité de ce qu'ils font. Il faut donc poursuivre ces étroites collaborations », raconte Julie Michaud.

L'Auberge La Coulée Douce a été fondé en 1984. Trente ans plus tard, Julie Ménard et Francis Potvin en ont fait l'acquisition, leur permettant ainsi d'avoir un gagne-pain unique à l'année. Aujourd'hui, des nouveaux défis se présentent à eux mais ils sont déterminés, plus que jamais, à prendre les bouchées doubles pour venir à bout de la crise actuelle.

 

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