«J’aimerais ça pouvoir faire des top 10 à chaque distance, dans le but de pouvoir me classer pour l’équipe nationale junior, un objectif presqu’atteint, mais si je patine bien en confiance, je vais pouvoir officialiser ma place», a raconté l’athlète originaire de Lac-au-Saumon, lors d’une entrevue téléphonique à La Voix de la Vallée.

La jeune athlète est pourtant arrivée aux Jeux, disputés cette année à l’Île-du Prince-Édouard avec une certaine pression, mais elle a voulu rapidement combler les attentes. «En partant, j’étais classée parmi les favorites de cette compétition-là, donc je voulais prouver que je méritais ce classement», a-t-elle mentionné, en soulignant qu’elle est fière de les avoir atteints.

Après une chute lors de la demi-finale du 1500 m, la jeune sportive s’est retroussé les manches et a remporté le 500 m 48 heures plus tard, et le 1000 m, le lendemain. En courte piste, c’est souvent ça, si il y a une course qui se passe mal, il faut rapidement passer à autre chose, par ce que tu en a une autre quelques minutes après», a-t-elle raconté celle qui est finalement revenue avec deux médailles d’or et deux médailles d’argent.

Un intérêt pour le patinage artistique qui s’est transformé

Même si elle a été couronnée de succès lors des derniers mois, jeune, Émanuelle Leclerc ne voulais d’abord rien savoir de cette discipline sportive. «À la base, je voulais vraiment rien savoir», a répondu la jeune femme en riant.

«Je voulais faire du patinage artistique et ma mère m’a dit que j’allais commencer par apprendre à patiner. Elle m’a donc inscrite à l’école de patin d’Amqui et quand j’ai vu mes amis monter sur les longues lames j’ai tout de suite voulu le faire moi aussi. Avec ce genre de patins-là, la vitesse, l’adrénaline, les courses, tout ça, ça m’a amené à continuer et je suis rapidement tombée en amour avec le sport», a-t-elle ajouté.

Les sélections pour l’équipe nationale junior auront lieu d’ici deux semaines.