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07 mars 2023

Dominique Fortier - dfortier@medialo.ca

Un comité pour assurer la pérennité du Centre matapédien d’études collégiales

ÉDUCATION

CMEC

©Photo Gracieuseté - CMEC

Le Centre matapédien d'études collégiales a maintenant un comité de vigie pour veiller à sa pérennité.

Un comité consultatif de vigie destiné à assurer la survie à long terme du Centre matapédien d’études collégiales vient de voir le jour.

Présidé par Alfred Morin, le comité a comme objectif de veiller au développement et au rayonnement de l’établissement scolaire. Avec différentes actions de visibilité et de démarchage auprès des entreprises et des écoles secondaires, le but ultime est d’attirer un maximum d’étudiants sur les bancs d’école du CMÉC. « Nous souhaitons mobiliser la population à la situation du CMÉC, créer des partenariats avec des entreprises locales et appuyer le centre dans l’obtention de ressources en immobilisation pour l’amélioration des infrastructures. »

Tout a commencé lorsque l’ex-directeur de la Commission scolaire des Monts-et-Marées, Laval Morin, a placé un appel à son ami Alfred Morin. « Il fait partie de de ceux qui sont à l’origine du CMÉC. Il m’a communiqué ses inquiétudes quant à l’avenir du centre. Deux éléments importants ont été soulevés, soit la décision de ne pas aller de l’avant avec le projet de gymnase et la baisse de la clientèle étudiante. »

Pour la première fois depuis sa création, le centre matapédien d’études collégiales est passé sous le seuil des 100 étudiants alors que la moyenne a toujours oscillé autour de 125. « Une des premières stratégies est de convaincre les jeunes qui veulent suivre un programme qui se donne ici de ne pas s’exiler à Rimouski ou ailleurs. Il faut alors être attractif pour lui montrer les avantages d’étudier au CMÉC. Ensuite, il y a la clientèle hors MRC qu’on pourrait attirer davantage ici dans des programmes qui couvrent un plus large territoire comme physiothérapie. Finalement, on pourra regarder du côté international », ajoute Alfred Morin.

D’autres pistes de solution?

Si la possibilité d’ajouter de nouvelles formations au CMÉC n’est pas exclue, on doit d’abord remplir les cours existants qui sont sous-utilisés. L’exemple de Gestion de commerces est frappant alors que des cohortes d’à peine quatre étudiants voient le jour alors que les besoins sont criants. « On parle d’un taux de placement qui avoisinerait le 100 % avec la quantité de nouvelles entreprises qui voient le jour », explique Alfred Morin.

Ce dernier mentionne aussi d’autres aspects à développer pour rendre le milieu attractif dont l’accès au logement. « C’est pour ça qu’on parle d’une prise en charge du milieu. Les actions qui seront posées doivent émaner non seulement du collège, mais de toute la communauté matapédienne », précise le président du comité de vigie.

Le comité est donc composé d’Alfred Morin, d’Alain Paquette, ex-directeur général du CSSS de La Matapédia, le premier directeur du CMÉC, André Vallade, l’ex-maire d’Amqui, Pierre D’Amours, le président de la Fondation du CMÉC, Alexandre Michaud, le directeur général de la MRC, Joël Tremblay, Annie Lydia Gallant, directrice actuelle du CMÉC, Céline Raymond du COSMOSS, Karine Deschênes, directrice de la Chambre de commerce de la Matapédia, la technicienne en information Mélissa Gallant ainsi que Marc-Olivier Caron qui agit à titre d’observateur pour le député Pascal Bérubé.

Le Centre matapédien d’études collégiales offre les programmes de sciences humaines, sciences de la nature, physiothérapie et gestion de commerces en plus de proposer le Tremplin DEC. S’ajoute à cette offre, la formation en foresterie du centre collégial de transfert de technologie SEREX, également situé à Amqui.

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