Il y a déjà quelques années que l’histoire germe dans sa tête, mais sa fascination pour les ninjas remonte à beaucoup plus loin que ça. « Lorsqu’on avait des clubs vidéo, il y avait les sections Drame, Comédie et… Ninja. Ça m’a toujours fasciné. J’aime le côté anonyme, le style japonais et le petit aspect superhéros », confie l’illustrateur et graphiste de profession.

Pour cette première œuvre, Hugo Bellavance a fait confiance à son ami Nick Micho qui compte déjà plusieurs BD à succès derrière la cravate dont les séries Bière Dessinée et Blackrose Saga. D’ailleurs, le sympathique matapédien n’a pas été difficile à convaincre. « Hugo m’a raconté l’histoire et quand j’ai lu la fin, j’étais déjà vendu », confie-t-il avec enthousiasme.

Mais qu’est-ce que « C’est si beau le rouge » ? C’est une histoire de vengeance pure et simple. C’est un récit dans lequel l’unique but dans la vie d’un homme est de mettre fin à celle d’un autre. La femme qu’il aimait lui a été enlevée, il retrouvera le confort uniquement quand le sang coulera. On peut donc imaginer une histoire où la censure et la retenue ne sont pas des options.

Le lecteur sera aussi étonné et fasciné de découvrir un univers où les cultures se mélangent. « J’ai placé l’action à Londres, un endroit que j’ai eu le plaisir de visiter. Toutefois, j’ai imaginé un Londres inspiré de la culture japonaise avec des dragons au-dessus des bâtiments emblématiques anglais », explique l’adolescent de 40 ans.

La question se posait ensuite si le public embarquerait dans cette proposition inusitée. À cette interrogation, les chiffres parlent par eux-mêmes puisque 56 minutes après le lancement de la campagne de sociofinancement, le premier objectif était atteint. 48 heures plus tard, on parlait de 160 % de cet objectif. D’ailleurs, comme à l’habitude, l’éditeur Nick Micho fonctionne avec des niveaux où plus les gens contribuent, plus l’album est bonifié, soit avec des artistes invités, des ajouts de pages ou autres bonus.

Pour l’éditeur Nick Micho, Hugo Bellavance est un artiste dont le talent mérite d’être connu et reconnu. « En m’éloignant un peu de la planche à dessin, ça permet aux Éditions Sawin de mettre en lumière des artistes fort talentueux de chez nous. Dans le cas d’Hugo, on voit toute sa passion et le travail qu’il a mis dans cette BD. Je suis convaincu que les lecteurs auront un plaisir fou à le découvrir. »

On peut d’ailleurs contribuer à la campagne de sociofinancement en accédant à la plateforme Ulule et rechercher le projet « C’est si beau le rouge ».