« C’est vraiment un effort collectif, il y a toute une équipe derrière », a réagi celui qui a reçu le prix de la personnalité inspirante All Tides du mois de février.

« On avait d’abord une division de niveau secondaire et dès l’ouverture des bassins à la fin des mesures sanitaires, on a d’abord instauré la division des maîtres, pour les adultes, qui est vraiment devenue populaire ici, puis un volet compétitif, en collaboration avec l’école secondaire », a ajouté l’Algérien d’origine, en précisant qu’il aimerait ça ouvrir un volet primaire.

Toujours passionné par la natation depuis qu’il a quatre ans, Maheiddine Galdem a commencé la compétition vers la fin de son adolescence. « À ce temps-là, j’ai commencé à bien performer en tant qu’athlète, ce qui m’a amené à questionner mes entraîneurs sur leurs méthodes, et qui m’a amené par la suite à étudier en science du sport. C’est après mes diplômes que j’ai pu développer une véritable passion pour le coaching », a-t-il indiqué.

C’est une offre d’emploi sur Internet, en plein début de la pandémie, que M. Galdem a pris la décision de faire le grand déménagement. « Je suis venu par le passé faire de la compétition ici, et j’ai remarqué les programmes d’encadrement scolaire avec le sport, ce qu’on a pas en Algérie, donc quand j’ai vu l’offre d’emploi, j’ai sauté sur l’occasion », a mentionné le jeune entraîneur.

Une décision que sa famille a bien endossée, si bien que son frère aîné a effectué un parcours similaire quelques mois plus tard! « Il a entraîné en Algérie pendant plusieurs années, et maintenant que ses élèves sont à l’étranger, il est arrivé comme à Victoriaville il y a deux mois pour entraîner de nouveau », a-t-il raconté.

Maintenant qu’il a passé plus de deux ans dans le Bas-St-Laurent, Maheiddine Galdem apprécie la région plus que jamais. « C’est vraiment plaisant vivre ici, c’est sûr que c’est assez différent de la ville côté organisations sportives, mais les gens sont très sympathiques », a-t-il souligné.