Bientôt une aide financière aux refuges animaux ?

Matane

©Photo Flora Millette-Lamoureux

Willie et Nelson sont deux chats qui ont eu une deuxième chance en trouvant une famille aimante.

Après l’annonce du Parti Québécois (PQ) de vouloir faire passer le bien-être animal des mains du ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) à celles du ministère de la Justice, le député péquiste de Matane-Matapédia Pascal Bérubé a confié à L’Avantage Gaspésien qu’il souhaitait aller chercher des enveloppes afin d’aider les refuges pour animaux.

« Je pense qu’il faut accorder un soutien financier à ces organisations qui font un travail important avec très peu de moyens. Ce sont des passionnés qui font ça, qui ne comptent pas leurs heures. Il faut que les gens qui s’occupent de ça puissent vivre, acheter de la nourriture, aménager les locaux. On ne peut pas toujours être à la merci de dons et d’aide de dernier recours. », a indiqué M. Bérubé.

Quelques mois après la fermeture du refuge Fortin D’Amour de Matane en raison d’un manque de revenus, le député de Matane-Matapédia croit que donner de l’argent à ces organismes permettrait de les soutenir et de les garder en vie. « C’est une problématique un peu partout au Québec. Ce sont des organismes à but non lucratif (OBNL) qui tiennent ça à bout de bras, qui fonctionnent à contrats avec les municipalités et ce n’est pas très rentable. C’est clair que la prochaine étape, c’est du financement. »

Éduquer pour éviter les abandons

M. Bérubé croit aussi qu’une bonne partie du travail d’aide envers les refuges et fourrières passe par une meilleure éducation aux citoyens à propos du devoir qui accompagne l’adoption d’un animal domestique. « Un animal, c’est une responsabilité, ce n’est pas un cadeau qu’on fait à quelqu’un qui n’est pas prêt de s’en occuper », mentionne-t-il.

Le député de Matane-Matapédia indique aussi que l’adoption en refuge est à privilégier, afin de justement encourager ces établissements et réduire leur achalandage. C’est d’ailleurs de cette manière que M. Bérubé a adopté ses cinq derniers animaux.

Le poméranien, nommé René, a été adopté d'un refuge par Pascal Bérubé et sa conjointe.

8 millions pour les inspections en maltraitance

Le ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du Québec a annoncé plus tard que 8 millions $ allaient être utilisés afin d’engager davantage d’inspecteurs et ainsi répondre plus efficacement aux plaintes de maltraitance animale.

Depuis 2022, ce sont plus de 4000 plaintes en lien avec la maltraitance animale qui ont été enregistrées par le MAPAQ. Plus de 6700 inspections ont été réalisées à cet effet.

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