Le coureur amateur a fait face à un grand défi pour son quatrième marathon, un deuxième en autant d’années à Boston. « J’ai souffert un peu plus que l’an passé. Les 25 premiers kilomètres ont très bien été. Après, il y a eu sept ou huit kilomètres de côtes et ça a été très difficile. Parmi tous mes marathons, c’était celui durant lequel j’avais le plus hâte de franchir la ligne d’arrivée », a mentionné l’Amquien.

En 2022, Sylvain Vaillancourt avait terminé le parcours en 2 h 47. Son objectif d’améliorer son temps cette année n’aura pas été accompli, mais le coureur se concentre sur le positif. « C’est important de ne pas se mettre trop de pression et de se rappeler qu’on n’est pas des athlètes professionnels. Je suis très fier de ne pas avoir abandonné malgré la douleur. »

L’homme d’Amqui pratique la course à pied depuis 10 ans. Il a commencé par des épreuves plus courtes. Il s’entraîne maintenant cinq fois par semaines et parcourt une distance d’environ 80 kilomètres hebdomadairement.

C’est le Kényan Evans Chebet qui a remporté la course, grâce à un temps de 2 h 05 min. 54 sec. La femme la plus rapide à avoir franchi la ligne d’arrivée, Hellen Obiri, l’a fait en 2 h 21. min 38 sec. Elle est aussi originaire du Kenya.