Culture
Retour04 avril 2024
Carolanne d'Astous Paquet - cdastous@medialo.ca
Une jeune matapédienne multiplie les apparitions sur le petit écran
TALENT MATAPÉDIEN
©Photo Gracieuseté – Agence Kaboom
La petite Rosaly Arsenault est l’une des rares artistes matapédiennes à s’illustrer dans le portrait télévisuel québécois.
Recrutée par l’agence Kaboom, la petite Rosaly Arsenault de Saint-Alexandre-des-Lacs joue comme figurante dans plusieurs publicités et séries télé à succès dont Les Bracelets rouges.
Si son nom n’est peut-être pas connu du public, son visage est de plus en plus familier. Du haut de ses huit ans, Rosaly est une habituée des plateaux de tournage et des productions d’envergure, si bien qu’elle cumule une dizaine de projets à son portfolio. Ayant été recrutée à l’âge de quatre ans par l’agence de casting Kaboom, la jeune artiste de La Matapédia a décroché plusieurs rôles de figuration depuis. Elle est même amenée à prononcer quelques répliques, notamment dans la série télé Les Bracelets rouges, où elle a joué le rôle d’une enfant malade.
Dernièrement, Rosaly et sa mère, Chantale Arsenault, se sont rendues à Montréal pour participer au tournage de la nouvelle série « La Collecte », réalisée par Podz. « C’est l’une des plus grosses productions qu’on a vu jusqu’à présent », révèle la mère de Rosaly en mentionnant la présence de grands acteurs tel que Claude Legault. Rosaly admet y avoir vécu l’un des plus grands défis de sa jeune carrière, soit de jouer à l’extérieur dans des températures froides. « Ils nous donnaient des couvertures pour nous réchauffer », affirme la petite en expliquant que les figurants sont amenés à attendre de nombreuses heures sur les lieux de tournage. « Parfois c’est long », renchérit-elle. À titre d’exemple, le dernier tournage de Rosaly a duré une journée complète.
L’étoile montante de Saint-Alexandre réalise son rêve grâce au soutien de ses parents qui l’accompagnent et font la route vers Montréal environ une fois par mois, parfois plus. « Si elle n’aimait pas cela, on arrêterait cela. C’est comme quelqu’un qui joue au hockey ou au volleyball, on se déplace pour aller les voir jouer. Bien nous, on se déplace pour les tournages de Rosaly », ajoute Chantale Arsenault.
Questionnée sur ses aspirations professionnelles, Rosaly a la ferme intention de passer de figurante à actrice, dans un éventuel avenir. « J’aimerais jouer un rôle principal », révèle-t-elle. Rosaly admet que les commentaires positifs de ses camarades de classe et des enseignants de son école font partie de sa réalité. « Ça me donne du courage », lance-t-elle timidement. Il faut dire qu’elle est l’une des rares artistes du coin à faire partie du décor télévisuel, la plupart des agences artistiques étant dans la région métropolitaine de Montréal.
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